samedi 3 octobre 2015

Norvège : Stavanger et ses environs

Le monde connait plus Stavanger pour les plateformes pétrolières qu'on trouve au large de ses plages plutôt que pour les sardines qu'on mettait en boite autrefois. De part sa position géographique, Stavanger a subi un essor fantastique depuis les années 2000. Les boutiques de luxes fleurissent un peu partout, la ville est en constant travaux.
Bref, l'or noir a chamboulé la vie de tous mais comme les Norvégiens ont du goût, ils ont conservé en état la vieille ville où aucun commerce ne tâche le paysage. Seul le musée de la conserve (de sardine) ou autres artistes sont tolérés dans ce quartier résidentiel.


 Le bout de cette rue accueille le musée de la Conserve. Le propriétaire, un Anglais de 50 balais... Ha vous êtes en train de vous dire : "Qu'est ce qu'il fait là ?" - Figurez vous que je me suis posé la même question donc je lui ai demandé :). Il est à Stavanger car il s'est marié jadis à une Norvégienne rencontrée au Soudan. Heureusement c'est moins compliqué de comprendre comment les Sardines atterrissent dans nos assiettes via les conserves.
Pour la petite histoire, le musée était fermé le jour de notre visite (i.e. lundi) mais par chance il avait des réparations à faire donc il nous a laissé entrer gratuitement. On a même eu droit à un dépliant en Français expliquant les différentes étapes de la mise en conserve.
Musée ne payant pas de mine de l'extérieur mais très riche à l'intérieur avec le matériel utilisé autrefois et des photos d'époque !



Bon à savoir, le Lundi est le jour de fermeture de nombreux musées à Stavanger. On s'est donc contenté de déambuler dans la vieille ville (les photos vous rappelleront surement les ports de pêche du sud) et sur le port où cafés et restaurants se succèdent. On trouve un étang en plein centre ville, les étudiants, travailleurs et mouettes en profitent pour s'oxygéner tranquillement. Sympa !


Comme vous le savez, on n'est pas trop ville. Ca tombe bien car notre périple nous amène maintenant vers les fjords. Là où la Terre a offert son plus beau cadeau... Après ces images, vous comprendrez pourquoi on trouve les Norvégiens chanceux.

Pour nous donner un avant goût du spectacle, l'arrivée dans le Lysefjord nécessite la prise d'un bac. Sympa la vue...

La préparation mentale s'est ensuite effectué grâce à une rencontre improbable au camping. Nous avons en effet rencontré un Luxembourgeois ! Je pensais cette espèce en voie de disparition faute que leur territoire soit occupé par de vilains banquiers Français et Allemands...
Notre rencontre d'un soir nous a offert un "Binche" (à prononcer Biiiiiiiiiinche) ou bière pour vous néophyte. En échange nous avons partagé un saucisson avec Francis. On a partagé les coins à visiter car lui venait du nord (il est monté par la Finlande jusqu'au cap Nord !) et nous donc du sud.
Ces petites rencontres de gens très sympathique sont la cerise sur le gâteau du voyage. On essaiera de passer au Luxembourg pour revoir Francis en tout cas.

Au matin cap sur le Preikestolen. Après une randonnée de 4km sur un chemin en cailloux d'une qualité remarquable. Quel boulot de la part des Norvégiens ! Ils ont même reçu l'aide des Sherpas en 2014 pour réaliser un escalier de pierre dans une partie technique. On comprend pourquoi le parking coûte 11€. Avouons le, la vue est inestimable...




L'endroit est tellement splendide qu'on va vous le faire vivre par mille photos ! Même sans perche à selfie, on en a fait plein ;)




A noter on a recroisé Francis dans la montée !
Notre future randonnée a été quelque peu difficile à atteindre. Premièrement, on devait prendre le ferry à 9h10. Je me rate sur le réveil, on se lève donc en catastrophe à 8h. J'essaye de conduire le Trafic comme une formule 1, on approche les 80km/h en descente ! Finalement, nous y sommes à l'heure mais pas un bateau à l'horizon... Les plannings ont changé, le bateau matinal quitte le port à 6h10. Bref, on va à l'office du tourisme, on nous indique dans tous les cas que le Trafic est trop gros pour monter dans le bac.
C'est parti mon kiki pour 3h de route (au lieu de 50 minutes de bac à travers le fjord qu'on voit en photo ci-dessus). Par chance, en prenant un bac (Y'en a partout, regarde la carte !) on tombe ou plutot un couple Maltais nous tombe dessus. En 2 secondes, on m'offre un café et on en profite pour discuter. Là encore, Matthew, bio-scientifique, et  Maria, ingénieur, sont sur la route pour un an avec leurs 2 chiens. On apprend qu'ils ont transformé eux-mêmes le Peugeot Boxer en camping-car et ça en jette ! Bref, le bac n'étant pas éternel, on a repris la route vers Lysebotn.
La route a quelque chose de lunaire ...


Encore plus lunaire, voici Apollo 64 :

La randonnée nous a malheureusement fait redescendre sur Terre dès les premiers mètres. En effet, le routard présente le chemin vers Kjeragbolten (le célèbre roc coincé entre deux falaises) comme casse-gueule. Nous confirmons. Pendant 3h de montées et descentes incessantes où on peut et doit s'accrocher à une chaine pour franchir les passages les plus escarpés, j'en ai chié (mon pantalon de rando mourut sur le retour). Julie ? elle a réussi dans un style aérien à franchir les difficultés. Vexant ! Heureusement qu'elle a souffert des genoux le lendemain, elle est humaine !

Attention les images suivantes peuvent causer des fractures oculaires.



Le fameux Kjeragbolten, on peut y monter dessus si on est intrépide... les 1000m de vide m'ont dissuadé... puis honnêtement la vue vaut plus le coup que ce roc coincé. Comme dirait Francis qu'on a encore croisé dans la montée !!!, "je regrette d'avoir fait le Preikestolen". On regrette pas quand même mais c'est encore mieux Kjerag.

C'est tout pour les environs de Stavanger. On remonte vers Bergen et la Norvège des fjords. Le meilleur reste à venir.

Bonne lecture,
J&O


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